Fin de vie : vers de nouveaux possibles

Le Comité consultatif national d’éthique a rendu un avis public le 13 septembre 2022 qui ouvre la porte à une aide active à mourir strictement encadrée. Un groupe de travail mis en place en juin 2021 a réfléchi à nouveau aux questions éthiques de la fin de vie.

Jusqu’à présent, la loi Claeys-Leonetti de 2016 prévoyait la possibilité d’une sédation profonde et continue jusqu’au décès pour les personnes souffrant d’une affection grave et incurable, dont le pronostic vital est engagé à court terme et subissant une souffrance réfractaire aux traitements.

Ce nouvel avis pourrait aboutir à un texte de loi qui ouvrirait la possibilité d’une aide active à mourir, dans le cadre de soins palliatifs même si le pronostic vital n’est pas engagé à court terme mais que la maladie vécue par le ou la patient. ne laisse pas d’espoir de rétablissement ni dans la souffrance physique ni dans la souffrance morale.
D’autres pays européens ont déjà autorisé et encadré l’euthanasie, les Pays-Bas, la Belgique et, plus récemment, l’Espagne.

Le podcast de France Culture "Doit-on pouvoir maitriser sa fin de vie", vendredi 16 septembre 2022 dans l’émission Avec Philosophie nous permet d’écouter Céline Lefève, maîtresse de conférences en philosophie de la médecine, portent sur l’éthique du soin et le médecin, François Damas, qui travaille sur dans le service de fin de vie en Belgique l’euthanasie sous conditions est autorisée.

Dans le documentaire d’Arte "Les Mots de la Fin" réalisé par Gaëlle Hardy et Agnès Lejeune, on peut suivre, avec beaucoup de pudeur et d’attention portée à ses patient.es, François Damas à l’Hôpital de Liège qui tient une consultation de fin de vie et procède à des euthanasies sous conditions.